Donate Today EN | FR
Membre intronisé

Membre du Panthéon

HENRI RICHARD

Intronisé en 1992

Détails membres

Date de naissance: Le 29 février 1936
Lieu d'origine: Montréal, Québec
Date du décès:
Sport: Hockey sur glace
Catégorie: Athlète

Faits saillants

1955-75

Une record d'onze Coupes de Stanley

Hall of Famer HENRI RICHARD
Sport

Biographie

Quand il effectue ses premières foulées dans la LNH en 1955, Henri Richard est connu comme le petit frère de Maurice Richard. Vingt ans et onze coupes Stanley plus tard, Henri est reconnu à part entière pour la glorieuse carrière qu’il a connue. Celui qu’on surnommait le « Pocket Rocket » fait sa propre place parmi les grands joueurs honorés au Temple de la renommée du hockey. À sa première saison avec les Canadiens, les adversaires tentent d’intimider Henri qui, malgré sa petite taille, ne s’en laisse imposer par personne. Son frère Maurice s’en mêlera à l’occasion, mais Henri se défend fort bien de lui-même. En raison des 15 années qui séparent Henri de son frère Maurice, les deux n’ont jamais eu l‘occasion de jouer au hockey sur la rue ensemble. En fait, Maurice fait plus figure d’idole que de frère pour Henri qui n’a que six ans quand le Rocket amorce sa carrière avec le Tricolore. Après une première saison au cours de laquelle il enfile 19 buts, on se rend compte que le petit Henri est tout aussi solide que son frère et bien qu’il ne marque avec la même régularité que Maurice, il demeure tout un joueur de hockey. Henri arrive avec les Canadiens au bon moment puisque l’équipe compte sur une kyrielle de joueurs de grand talent à commencer par le gardien Jacques Plante, son frère Maurice, Jean Béliveau, Bernard Geoffrion et plusieurs autres. Après cinq saisons avec les Canadiens, Henri compte cinq coupes Stanley à son palmarès alors que les Canadiens sont reconnus comme la plus grande dynastie dans l’histoire de la LNH. La retraite de Maurice en 1960 ne ralentit pas Henri qui enfile 20 buts cette année-là. Après une disette de quelques saisons, les Canadiens et Richard retrouvent la route du succès et avant la fin de la décennie, ils ajoutent quatre coupes en cinq à leur palmarès déjà impressionnant. Henri ne possède pas le regard de feu qui caractérisait son frère Maurice et il n’est pas non plus le meilleur joueur en territoire adverse, mais il est sans contredit l’un des joueurs les plus complets du circuit et un passeur incomparable. Évitant le banc des punitions, Henri utilise sa grande rapidité et domine la LNH pour les mentions d’assistance en 1957-1958 et 1962-1963. En 1971, après la retraite de Jean Béliveau, les Canadiens nomment Henri au rôle de capitaine. Marqueur opportuniste, il est l’un des seuls joueurs à avoir enfilé le but qui donne la coupe Stanley aux Canadiens à deux occasions, réussissant l’exploit en 1966 avant de récidiver cinq ans plus tard. Multiple gagnant de la coupe Stanley, il remporte aussi un honneur individuel, le trophée Masterton en 1974. Il fait également partie de la Première équipe d’étoiles de la LNH en 1957-1958. Pendant vingt saisons, il joue avec une détermination qui en fait l’un des plus grands compétiteurs que la LNH ait connu. Même après sa retraite, Henri demeurera dans l’ombre de Maurice, mais on oublie que des frères Richard, c’est Henri qui a inscrit 1 000 points, qui a joué le plus de matchs et qui a remporté le plus de coupes Stanley. En bout de ligne, Henri fait partie de la légende au même titre que son grand frère.