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Membre intronisé

Membre du Panthéon

CHARLES MAYER

Intronisé en 1971

Détails membres

Date de naissance: Le 28 janvier 1901
Lieu d'origine: Montréal, Québec
Date du décès: En 1971
Sport: Journalistes sportifs
Catégorie: Bâtisseurs

Faits saillants

1933-57

Le Petit Journal:​ éditeur sportif (1933), éditeur sportif exécutif

1954-60

Conseiller municipal de la Ville de Montréal

1961-64

Conseil consultatif de la Santé et du Sport amateur

Hall of Famer CHARLES MAYER
Sport

Biographie

Charles Mayer ne se limite pas à rapporter les nouvelles du sport. Ses inlassables efforts à promouvoir la participation sportive chez les francophones et à la Ville de Montréal font en sorte qu’il s’implique dans tous les aspects de la vie sportive. Après avoir obtenu un diplôme de l’Université de Montréal en 1922, Mayer commence à travailler comme journaliste. Après un bref séjour au journal Le Canada il se retrouve à La Patrie où il passera 11 ans comme journaliste couvrant les affaires municipales et comme rédacteur sportif. En 1933, il travaille pour Le Petit Journal en tant que rédacteur en chef des sports pour ensuite hériter du poste de rédacteur en chef exécutif des sports. En 1957, il accepte ensuite les fonctions d’éditeur au journal Dimanche-Matin mais revient à La Patrie en 1959 cette fois en tant que chroniqueur. Au cours de ses 40 ans de journalisme, Mayer se familiarise avec la scène sportive à Montréal. Il prend le temps de rédiger L’Épopée des Canadiens qui se vend à plus de 100 000 exemplaires en deux éditions. Durant sa carrière de journaliste, Mayer est témoin de l’avènement de la radio puis de la télévision qui deviennent rapidement d’importants véhicules pour la couverture d’événements sportifs auprès du public. Il crée et anime l’émission La Ligue du Vieux Poêle et, pendant de nombreuses années, il décerne pour le bénéfice de la radio et de la télévision les Trois étoiles de chaque match des Canadiens. On se souvient particulièrement de la soirée où Mayer décerne les trois étoiles du match à Maurice Richard suite à une spectaculaire performance de cinq buts du Rocket face aux Maple Leafs de Toronto. De 1945 à 1963, Mayer est le commentateur attitré des Séries mondiales de baseball d’abord à la radio puis à la télévision de langue française. De plus, en 1945 il fait la description en français des matchs des Royaux de Montréal, qui évoluent dans la Ligue internationale. Mayer est aussi appelé à faire des reportages quotidiens de 15 minutes durant les Jeux Olympiques de Londres en 1948 et les Jeux du Commonwealth qui se déroulent à Vancouver en 1954. Son travail de commentateur et celui d’administrateur empiète l’un sur l’autre. Outre ses fonctions lors de la diffusion des matchs des Canadiens, Mayer est aussi le publiciste francophone de la LNH responsable des officiels mineurs pendant plus de 20 ans. Pendant qu’il effectue ses reportages en provenance des Jeux de Londres en 1948, il est appelé à travailler avec la délégation canadienne à ces mêmes Jeux Olympiques. Il est aussi impliqué dans les courses de chevaux à titre de directeur de l’information des hippodromes Richelieu et Blue Bonnets. Mayer est aussi président de la Fédération canadienne de boxe de 1955 à 1956 et vice-président de l’Association athlétique de Montréal qui régit la boxe à la grandeur de la province. Plus tard, il sera aussi vice-président de l’Association mondiale de boxe et agira comme juge aux épreuves de boxe olympique et lors de diverses cartes de boxe amateur. Charles Mayer est un inlassable défenseur de causes civiques qui n’hésite pas à promouvoir le sport et la communauté. En 1954, il est élu au Conseil municipal de la Ville de Montréal et il est reporté au pouvoir en 1957. Mayer s’investit à vanter les mérites de Montréal auprès de la communauté internationale, d’abord en suggérant au cours des années 1950 que Montréal accueille les Jeux Olympiques puis en assistant à la réunion d’Amsterdam en 1970 alors que le CIO annonce que l’organisation des Jeux de 1976 est octroyée à Montréal. C’est aussi lui qui lance l’idée que Montréal puisse obtenir une concession du baseball majeur. En 1961, lorsque le gouvernement du Premier ministre John Diefenbaker adopte la Loi sur la condition physique et le sport amateur, Mayer est l’un des premiers retenus pour siéger au sein du Conseil consultatif de la Santé et du Sport amateur créé par le gouvernement fédéral dans le but de régir et de promouvoir le sport et la condition physique. Au Québec, Mayer joue un rôle de premier plan avec la Palestre Nationale -- comme vice-président puis de gouverneur à vie – qui est alors le plus important club sportif francophone au Québec. Les connaissances de Mayer et sa contribution à la cause du sport en font l’un des représentants québécois au sein du comité de sélection du Panthéon des sports canadiens.