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Membre intronisé

Membre du Panthéon

ETHEL CATHERWOOD

Intronisé en 1955

Détails membres

Date de naissance: Le 28 avril 1908
Lieu d'origine: Hannah, Dakota du Nord
Date du décès: Le 26 septembre 1987
Sport: Athlétisme
Catégorie: Athlète

Faits saillants

1927

Le Championnat du Canada en saut en hauteur

1928

Les Jeux Olympiques - La médaille d’or en saut en hauteur

1930

Les Jeux de l’Empire britannique - La médaille d’or en saut en hauteur et de lancer du javelot

Hall of Famer ETHEL CATHERWOOD
Sport

Biographie

Les racines d’Ethel Catherwood, qui a vu le jour dans les Prairies, pourraient bien être responsables de son esprit de pionnière. Après tout, la « Saskatoon Lily » aura été une des premières femmes à participer aux épreuves d’athlétisme aux Jeux Olympiques pour le Canada. Cette statuesque beauté rafle le titre en hauteur aux Jeux d’Amsterdam en 1928, avec un saut de 5 pieds 2 pouces et 9/16e. Elle déménage en Saskatchewan alors qu’elle est encore enfant, s’établissant à Saskatoon au milieu des années 1920. Adolescente, elle se révèle une athlète accomplie, excellant au baseball et en athlétisme. Déjà en 1927, elle met le cap sur Toronto où elle remporte le Championnat du Canada en saut en hauteur. Aux IXe Olympiques à Amsterdam en 1928, les femmes sont pour la première fois autorisées à participer aux épreuves d’athlétisme et de gymnastique. Pourtant, lors de réunions d’officiels des Jeux à Amsterdam, un solide groupe de pression mené par plusieurs hommes canadiens tente, mais en vain, de bannir les femmes de ces compétitions aux prochains Jeux Olympiques. Ethel Catherwood ne se laisse pas intimider et est la seule Canadienne inscrite aux épreuves de saut en hauteur féminin. Elle l’emporte sur 22 autres concurrentes (dont la détentrice du record mondial Gisèle Gisolf sur son propre terrain) et s’approprie la médaille d’or. Elle termine ensuite première aux Jeux de l’Empire britannique dans les épreuves de saut en hauteur et de lancer du javelot en 1930. Un grand intérêt est porté à ses prouesses athlétiques, mais c’est aussi par sa beauté que sont captivés les Canadiens et les Canadiennes. Son charme fait d’ailleurs la chronique des journaux avec presque autant d’enthousiasme. Lorsqu’elle quitte les sports en 1930, elle préfère refuser toutes les offres qui lui sont présentées, dont des rôles au cinéma. Elle se met plutôt à l’abri du feu des projecteurs de façon permanente et s’installe en Californie et jouit d’une vie privée jusqu’à son décès en 1987.