Newsy Lalonde le décrit comme le meilleur joueur vivant, un grand compliment d’ailleurs, puisque la plupart des amateurs de hockey du premier quart du XXe siècle le considère Newsy comme étant lui-même le plus grand. En 1926, avant la Première Guerre Mondiale, Harold Simpson joue à Winnipeg, et remporte la Coupe Allan avec le 61e bataillon. Après deux ans dans le 43e des Cameron Highlanders, il rentre chez lui et joue pour Selkirk, puis pour Edmonton jusqu’en 1925, où la ligue Big Four cesse ses opérations. Frank aura joué pour Edmonton lors des finales de la Coupe Stanley en 1923, le plus près qu’il n’ait jamais été du plus grand prix du hockey. En 1925, à l’âge de 32 ans, il fait ses débuts dans la LNH avec les Americans de New York et prouve au monde du hockey ce que Newsy Lalonde sait déjà. Harold est un excellent patineur, un joueur de défense dont les charges d’un bout à l’autre de la patinoire épatent les partisans partout sur son passage. Le sobriquet de « Bullet Joe» est bien mérité et sa célébrité bien reconnue par tous ceux qui le regardent jouer le jeu à un autre niveau que la plupart des joueurs. Malheureusement, il évolue pour une des plus faibles équipes de la ligue et participe seulement à deux matchs de finales en six ans. Il prend sa retraite en 1931 et sera entraîneur pendant quelques temps avant de s’installer en Floride où il demeurera jusqu’à la fin de sa vie.