Donate Today EN | FR
Membre intronisé

Membre du Panthéon

JEAN BELIVEAU

Intronisé en 1975

Détails membres

Date de naissance: le 31 août 1931
Lieu d'origine: Trois-Rivières, Québec
Date du décès: Le 2 décember
Sport: Hockey sur glace
Catégorie: Athlète

Faits saillants

1956

Le trophée Art-Ross décerné au champion pointeur du circuit

Le trophée Lionel-Conacher en tant qu’athlète canadien de l’année

1956 & 1964

Est voté le Joueur par excellence de la LNH et a remporté le trophée Hart

1961-71

Le capitaine des Canadiens

1965

Le trophée Conn-Smythe remis au Joueur le plus utile en séries éliminatoires

1969

Nommé à  l’Ordre du Canada

1972

Est intronisé au Temple de la renommée des sports du Québec, la promenade canadienne et d'Hockey

1998

A promu à companion de l’Ordre du Canada

Hall of Famer JEAN BELIVEAU
Sport

Biographie

Un gentleman sur la patinoire comme dans sa vie privée, Jean Béliveau incarne à la perfection l’image d’un héros canadien. Un joueur prolifique avec les Canadiens durant les années 50 et 60, il grave son nom sur la coupe Stanley à dix reprises en plus d’être voté le Joueur par excellence de la LNH à deux occasions. Un athlète accompli, la grâce et l’élégance dont il fait preuve dans son métier de hockeyeur que comme homme le placent dans une classe à part. Clarence Campbell, président de la LNH pendant de nombreuses années, dit de lui : « Jean Béliveau est un modèle à suivre. Il projette une image splendide du hockey. Aucune autre personne impliquée dans le hockey n’aura fait autant pour notre sport que Jean Béliveau. » Béliveau amorce sa carrière à Québec à la fin des années 40 alors qu’il s’aligne d’abord avec les Citadelles, au niveau junior, puis les As. Sa popularité est telle que lorsque l’amphithéâtre de Québec est la proie des flammes en 1949, on le reconstruit pour accueillir les foules qui viennent voir évoluer Béliveau. Loyal envers les partisans de la ville de Québec, Béliveau cède à la pression des Canadiens qui lui font finalement signer un contrat en 1953 pour jouer à Montréal. Entre 1956 et 1960, les Canadiens remportent cinq coupes Stanley consécutives avec un alignement constitué de légendes comme Maurice « Rocket » Richard, Henri Richard, Bernard « Boum Boum » Geoffrion, Jacques Plante, Doug Harvey, Hector « Toe » Blake derrière le banc et, bien sûr, Jean Béliveau. Ensemble, ils forment l’une des plus grandes dynasties que le hockey ait connu. Jean Béliveau porte l’uniforme des Canadiens de 1953 à 1971 et est le capitaine de l’équipe de 1961 jusqu’à se retraite, prenant part à dix conquêtes de la coupe Stanley au cours de sa carrière. Son gabarit imposant, il mesure 6 pieds 3 pouces, lui vaut le sobriquet de « Gros Jean » et, plus fréquemment, de « Gros Bill ». Un joueur de centre au coup de patin élégant, il amasse les points avec la régularité d’un métronome. Participant à 1 125 matchs, il récolte 507 buts en plus de se faire complice de 712 autres buts. En 16 participations consécutives aux séries éliminatoires, un record, il inscrit 79 buts et 97 aides en 162 rencontres. À deux reprises, en 1956 puis en 1964, il est voté le Joueur par excellence de la LNH et remporte le trophée Hart. En 1965, il devient le premier récipiendaire du trophée Conn-Smythe remis au Joueur le plus utile en séries éliminatoires. Lors de cette même année, Béliveau se voit remettre le trophée Lionel-Conacher en tant qu’athlète canadien de l’année. Enfin, il remporte le trophée Art-Ross décerné au champion pointeur du circuit en 1956. Quelques mois après l’annonce de sa retraite en 1971, les Canadiens retirent le numéro 4 de Béliveau, mais le célèbre joueur de centre demeurera pendant plus de trois décennies associé au Tricolore à titre de vice-président, affaires corporatives jusqu’en 1993, puis dans le rôle d’ambassadeur du club. Le charisme, l’honnêteté et la prestance de Béliveau ne connaissent pas de frontières. Homme à la fois respectueux et respecté, il se voit à deux reprises offrir un siège au Sénat du Canada puis le poste de gouverneur-général qu’il refusera en 1993 afin de consacrer plus de temps à sa famille.