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Membre intronisé

Membre du Panthéon

Judy Kent

Intronisé en 2020-21

Détails membres

Date de naissance: 31 décembre 1946
Lieu d'origine: Lethbridge, Alberta
Sport: administration du sport
Catégorie: Bâtisseurs

Faits saillants

1994
Première femme à agir comme chef de mission aux Jeux du Commonwealth
1994-1998
Élue présidente de Jeux du Commonwealth Canada, devenant la première femme à agir à titre de présidente d’une Association des Jeux du Commonwealth et première femme à agir comme déléguée-votante au sein de la Fédération des Jeux du Commonwealth, qui rassemblait alors 72 pays.
2002
Grâce à son militantisme, six épreuves en sport adapté ont été ajoutées avec succès à titre de sports officiels
2003, 2004
Nommée sur la liste des femmes les plus influentes en sport par Femmes et sport Canada (autrefois l’Association canadienne pour l’avancement des femmes, du sport et de l’activité physique)
2006
Jeux du Commonwealth Canada lui a décerné le prix du mérite
2016
Première récipiendaire de l’ordre du mérite de la Fédération des Jeux du Commonwealth
Hall of Famer Judy Kent
Sport

Biographie

Une vision forte du sport comme véhicule de changement social a guidé Judy Kent tout au long de son éminente carrière comme athlète, entraîneure, auteure prolifique, consultante et dirigeante d’organisations. Son implication en sport a débuté comme athlète et entraîneure en natation, au niveau senior et universitaire. Elle a commencé à travailler pour Jeux du Commonwealth Canada en 1987 et en 1992, elle est devenue la première femme à agir comme déléguée-votante à l’assemblée générale annuelle de la Fédération des Jeux du Commonwealth (FJC). De 1994 à 1998, elle a été la première femme présidente de Jeux du Commonwealth Canada et la première femme à agir comme chef de mission de cet organisme aux Jeux du Commonwealth de 1994 à Victoria. Déterminée à favoriser la présence d’autres femmes au sein de l’organisme, elle a mis en place de nouvelles initiatives pour recruter et former des leaders de sexe féminin et éventuellement, elle a fait en sorte que la parité des sexes soit l’un des cinq critères utilisés par la FJC pour sélectionner les sports au programme des Jeux.

Tout en brisant le plafond de verre, Judy Kent a mené la lutte pour que les Jeux du Commonwealth soient le premier événement international multisport à incorporer des athlètes ayant un handicap physique à l’horaire de compétition. Grâce à son militantisme, six épreuves en sport adapté ont été ajoutées avec succès à titre d’épreuves de démonstration aux Jeux du Commonwealth de 1994 à Victoria, pavant la voie pour leur ajout comme sports officiels en 2002. Elle a aussi œuvré pour offrir de meilleures opportunités aux athlètes autochtones au Canada, agissant comme conseillère lors de la création du Cercle sportif autochtone, agissant comme facilitatrice pour les séances conjointes États-Unis-Canada pour les Jeux autochtones de l’Amérique du Nord et travaillant avec le comité organisateur d’Iqaluit dans leur planification pour être hôte des Jeux d’hiver de l’Arctique. Sur la scène internationale, elle a offert son expertise à plusieurs initiatives innovantes qui utilisent le sport pour aborder la pauvreté, les conflits et les problèmes sociaux auprès des pays en voie de développement. Notamment, elle a aidé à mettre en place le Programme du Commonwealth de développement par le sport, devenu par la suite Développement international par le sport, qui continue encore aujourd’hui d’offrir du soutien aux enfants et adolescents à différents endroits du Commonwealth. En 2008, elle a aussi aidé à développer l’organisme naissant, Generations for Peace, basé à Amman, en Jordanie, et a formé plus de 1000 leaders venant de régions déchirées par la guerre partout dans le monde afin de promouvoir la paix par le sport et par d’autres initiatives communautaires.

Judy Kent a été nommée sur la liste des femmes les plus influentes en sport par l’Association canadienne pour l’avancement des femmes, du sport et de l’activité physique (ACAFS) en 2003 et en 2004. Jeux du Commonwealth Canada lui a décerné en 2006 le prix du mérite, et en 2016, elle a été la première récipiendaire de l’ordre du mérite de la Fédération des Jeux du Commonwealth. Son approche collaborative vis-à-vis le leadership lui a permis de réunir des gens ayant des idées et des agendas très différents, de trouver des bases communes et d’atteindre des objectifs communs. Ses nombreuses années de service dévoué et son militantisme passionné ont laissé un héritage inédit, recadrant les possibilités d’utiliser le sport comme outil de développement social et communautaire au Canada et partout dans le monde.