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Membre intronisé

Membre du Panthéon

EARL 'TOMMY' THOMPSON

Intronisé en 1955

Détails membres

Date de naissance: Le 15 février 1895
Lieu d'origine: Birch Hills, Saskatchewan
Date du décès: Le 19 mai 1971
Sport: Athlétisme
Catégorie: Athlète

Faits saillants

1918, 1921-1922

Championnat de l'UAA - hautes haies

1919, 1920, 1921

Championnat de IC4A - hautes haies

1920

La médaille d’or olympique - 110m haies

1921

Championnat de IC4A - basses haies

Championnat du NCAA - hautes haies

Campionnat de l'AAU basses haies

Hall of Famer EARL 'TOMMY' THOMPSON
Sport

Biographie

Earl (Tommy) Thomson est la star des haies canadienne de l’après Première Guerre mondiale, un énorme saut considérant qu’il aura dû voyager d’aussi loin que la Californie pour rapporter une médaille d’or de la Belgique jusqu’au Canada. Il naît sur une ferme près de Birch Hills en Saskatchewan, à environ 35 kilomètres de Prince Albert. En 1903, sa famille déménage en Californie, s’installant plus tard à Long Beach. Pendant ses études au Long Beach Poly High School, Tommy joue au baseball et au football, tout en courant sur la piste. Au printemps de 1916, il s’inscrit à l’University of Southern California. C’est là qu’il établit un record du monde dans le 110 verges hautes haies en 14,8 secondes – le premier à briser les 15 secondes – seulement pour voir son coéquipier Bob Simpson le courir en 14,6 secondes une semaine plus tard. Cette année-là, Earl Thomson est transféré au Dartmouth College au New Hampshire, mais sa carrière en athlétisme est mise entre parenthèses par les hostilités en Europe. En 1917, il s’enrôle comme observateur recrue dans le Royal Flying Corps et est posté initialement à Toronto. Pendant son entraînement à la base RAF de Beamsville en Ontario, il se joint à l’équipe d’athlétisme de la base en route pour Toronto afin de participer à une compétition de la RAF en 1918. Il est la vedette de la compétition, remportant cinq premières places et une deuxième. Enrôlé trop tard pour servir outremer, il rentre à Dartmouth pour terminer ses études et reprendre sa carrière en athlétisme. Sa réputation d’un des meilleurs spécialistes de haies en Amérique du Nord est solidifiée dans les quatre années qui suivent la fin de la Première Guerre mondiale. En 1919, il établit un nouveau record du monde en hautes haies de 14,4 secondes aux championnats du IC4A à Philadelphie, un titre qu’il défend en 1920 et en 1921, gagnant aussi en basses haies la dernière année. En 1921, le NCAA tient ses premiers championnats intercollégiaux nationaux des États-Unis au stade Soldier Field de Chicago et Earl remporte les hautes haies en atteignant son temps record. Il est aussi trois fois champion national AUA aux États-Unis en hautes haies, couronnant sa carrière avec une victoire en 1922 dans cette épreuve. Mais c’est pour sa présence aux Olympiques de 1920 qu’il restera dans la mémoire des Canadiens. Empressé de concourir contre les meilleurs au monde, il informe les autorités américaines de l’AUA, qui espèrent le voir se joindre à l’équipe des États-Unis se rendant à Antwerp, qu’il est toujours citoyen canadien. Il se rend à Montréal et se qualifie sur l’équipe canadienne dans le saut en longueur et les hautes haies. Aux Olympiques, les deux Américains seront ses plus grands adversaires dans le 110m haies. Les trois coureurs sont à égalité sur 50 mètres avant que Earl ne bondisse vers l’avant pour s’emparer de la médaille d’or olympique dans un temps record de 14,8 secondes. Il reste Dartmouth une année de plus comme assistant-entraîneur en athlétisme et achève ses études. C’est dans l’entraînement, d’ailleurs, qu’il fait carrière. Il passe une année comme entraîneur d’athlétisme à l’University of West Virginia et quatre ans comme assistant-entraîneur à Yale avant d’accepter le poste de chef entraîneur de l’équipe d’athlétisme de la U.S. Naval Academy de Annapolis, au Maryland, en 1927. En 1945, son équipe masculine remporte le championnat NCAA sur piste extérieure. Il demeure entraîneur d’athlétisme pour la Marine pendant 36 ans, se retirant en 1963. Toutefois, il continue d’être une inspiration pour les athlètes. Billy Mills, l’Autochtone américain coureur de longues distances qui remporte la médaille d’or au 10 000 mètres aux Olympiques de Tokyo en 1964, dit qu’il l’aura aidé à croire en sa capacité d’atteindre de nobles objectifs.