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Membre intronisé

Membre du Panthéon

E.P. TAYLOR

Intronisé en 1974

Détails membres

Date de naissance: Le 29 janvier 1901
Lieu d'origine: Ottawa, Ontario
Date du décès: Le 14 mai 1989
Sport: Courses de chevaux
Catégorie: Bâtisseurs

Faits saillants

1951, 52, 58, 60, 63, 64, 66

Le Sovereign Award du Cheval de l’année au Canada (Bull Page, Canadiana, Nearctic, Victoria Park, Canebora, Northern Dancer, Victoria Era)

1973

Le Prix Eclipse de l’Homme de l’année

1975, 1977

Le Sovereign Award de l’Homme de l’année

1976

Le Sovereign Award de l’Éleveur par excellence

1977, 1983

Le Prix Eclipse de l’Éleveur par excellence

Hall of Famer E.P. TAYLOR
Sport

Biographie

Edward Plunket Taylor est non seulement un homme d’affaires prospère et un éleveur prééminent de sa génération, mais il prend aussi un intérêt de première main dans la course de chevaux et modernise la discipline. Né à Ottawa, il obtient son diplôme de l’Université McGill à Montréal en 1922 avec une spécialisation en ingénierie mécanique. Il se retrouve toutefois rapidement impliqué dans la brasserie de son grand-père. Au cours des années 1930, il fusionne un nombre de petites entreprises peu rentables, toutes reliées à l’industrie brassicole, et forme la Canadian Breweries, un modèle d’acquisition et de fusion qui deviendra sa marque de commerce. Durant la Deuxième Guerre mondiale, il sert sous le gouvernement de Mackenzie King comme un des célèbres collaborateurs bénévoles. Après la guerre, lui et ses partenaires forment Argus Corporation, une société de portefeuille qui domine le monde des affaires au Canada avec des participations dans tous les secteurs de l’économie canadienne, des magasins d’alimentation et des boissons gazeuses aux industries minières et de pâtes et papier. Au moment de sa retraite, Argus encadre des entreprises dont les actifs excèdent 2 billions de dollars. Edward commence à investir dans les chevaux pur-sang en 1936, en partenariat avec Jim Cosgrove de Cosgrove Breweries. Mais ce n’est qu’après la Deuxième Guerre mondiale qu’il décide de s’impliquer dans l’élevage et l’exploitation de la course de chevaux. Il fait l’acquisition de la célèbre écurie Parkwood près de Oshawa, en Ontario, du Colonel Sam McLaughlin, un autre membre du Temple de la renommée sportive du Canada. Originalement connu comme la National Stud of Canada, ses activités d’élevage deviennent bientôt Windfields Farm, une des plus célèbres écuries de chevaux de courses. In 1949, son cheval, bien nommé Taylor’s Epic, remporte le King’s Plate, la plus ancienne classique en Amérique du Nord. Onze gagnants de la Queen’s (ou King’s) Plate filent vers la victoire arborant les couleurs de la Windfields Farm ou de E.P. Taylor, et un autre onze vainqueurs auront été élevés par ce dernier. Mais son cheval le plus célèbre est sans contredit Northern Dancer. Intronisé au Temple de la renommée sportive du Canada, Northern Dancer remporte le Queen’s Plate, le Derby du Kentucky, et le Grand Prix Preakness en 1964. Nijinsky II, un autre fameux produit de Windfields Farm, s’empare de la triple couronne de la course de chevaux d’Angleterre en 1970. Edward Taylor domine les éleveurs nord-américains dans le nombre de courses remportées de 1960 à 1969, et à nouveau de 1977 à 1985, ainsi qu’en 1983 et en 1985. Au total, Edward Taylor, son fils Charles (qui lui succédera) et Windfields Farm sont les éleveurs les plus prospères de l’histoire de la course de chevaux pur-sang. En plus d’être un éleveur réputé, Edward Taylor contribue de façon significative à l’organisation de la course de chevaux, initialement en Ontario, puis plus tard à l’échelle nationale. Vers la fin des années 1940 et au début des années 1950, alors que Windfields Farm établit sa réputation, il commence à réorganiser la pratique de la course de chevaux en Ontario. Adoptant la même philosophie qu’il aura utilisée en affaires, il restructure l’Ontario Jockey Club et se met à fusionner les quatorze pistes de course indépendantes de la province pour créer un plus petit circuit de pistes de course d’élite, où sont présentées des courses de pur-sang, telles Fort Erie, la Greenwood de Toronto, et la nouvelle Woodbine Racetrack, au nord de Toronto, parrainée par E.P. Taylor et inaugurée en 1956. La course sous harnais possède aussi un circuit de trois pistes dans la province. Edward Taylor demeure le président de l’Ontario Jockey Club jusqu’à sa retraite en 1973. À cette époque, il devient le premier président et commissaire en chef du tout nouveau Club Jockey du Canada, une association qui maintient les normes et traditions de la course de chevaux à travers le pays. E.P. Taylor exerce une influence sur toute la course de chevaux pur-sang et en 1953, est le premier Canadien à devenir membre du Jockey Club aux Etats-Unis. En 1964, il est aussi le premier Canadien élu président de la Thoroughbred Racing Association. Ses chevaux reçoivent de nombreuses marques d’approbation pour leurs exploits. Les écuries remportent le Sovereign Award du Cheval de l’année au Canada à sept reprises, mais l’homme lui-même est aussi reconnu pour ses contributions. On lui décerne le Sovereign Award de l’Éleveur par excellence au Canada en 1976, et le Prix Eclipse de l’Éleveur par excellence en Amérique du Nord en 1977 et en 1983. Il est nommé l’Homme des chevaux de course de l’Amérique du Nord en 1973 et, en 1975 et en 1977, le Club Jockey du Canada l’honore en lui présentant le Sovereign Award de l’Homme de l’année avant de le rebaptiser le Trophée E.P. Taylor en 1994. Edward Plunket Taylor se retire à sa résidence dans les Bahamas, où il décède en 1989.