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Membre intronisé

Membre du Panthéon

HARRY JEROME

Intronisé en 1971

Détails membres

Date de naissance: Le 30 septembre 1940
Lieu d'origine: Prince Albert, Saskatchewan
Date du décès: Le 7 décembre 1982
Sport: Athlétisme
Catégorie: Athlète

Faits saillants

1959

Brise le record canadien au 220 verges sprint

1960

Temps nul avec le record mondial de 10,0 secondes au 100m sprint

1961

Temps nul avec le record mondial de 9,3s dans la course de 100 verges 

1962

Temps nul avec le record mondial de 40,00s dans le relais de 440 verges

1964

Les Jeux Olympiques - La médaille de bronze dans la course de 100m

Les Jeux Commonwealth - La médaille d’or dans la course de 100 verges

1966

Temps nul avec le record mondial de 9,1s dans la course de 100 verges

Hall of Famer HARRY JEROME
Sport

Biographie

Le coureur de vitesse Harry Jerome jouit d’une carrière en compétition qui s’étend sur dix années, atteignant l’apogée de son succès à un âge où bien des athlètes ont déjà lancé la serviette. Selon son coéquipier Bill Crothers, Harry est un « athlète de classe mondiale, un détenteur de record du monde, à une époque où le Canada n’est pas encore connu sur la scène de l’athlétisme ». Véritable pionnier dans son sport, Harry détient le record du monde au 100m et au 100 verges sprint pendant les années 1960 et aide à hausser le statut du Canada sur la scène internationale d’athlétisme. Il excelle dans de nombreuses disciplines à son école secondaire de Vancouver, particulièrement la piste et pelouse. En 1959, à l’âge de 18 ans, il est le premier coureur en 31 ans à briser le record canadien de Percy William au 220 verges sprint. Sa brillante performance capte l’attention de l’University of Oregon qui lui offre une bourse complète pour étudier l’éducation physique et s’entraîner avec son équipe d’athlétisme. Lors des qualifications canadiennes en vue des Olympiques de 1960, il établit son premier record mondial en égalant le temps de 10,0 secondes du coureur allemand Armin Hary au 100m sprint. Les deux sprinteurs se retrouvent rapidement nez à nez dans la course à la médaille d’or aux Jeux Olympiques de Rome. Malheureusement, une blessure à un muscle empêche Harry de se qualifier pour les finales. En dépit de ce contretemps, il continue à briller sur la piste de l’University of Oregon. En 1962, il est le dernier partant de l’équipe de relais d’Oregon qui égale le record du monde de 40,0 secondes dans la course du 4x110 verges. Cette année-là, Harry se présente aux Jeux du Commonwealth dans l’espoir de se racheter sur la scène de la course internationale, mais subit une autre blessure similaire. Pour ce concurrent acharné avec une incroyable soif de victoire, ces tentatives ratées ne font qu’augmenter sa détermination à monter sur le podium. C’est exactement ce qu’il fait aux Olympiques de Tokyo en 1964. La médaille de bronze qu’il ravit dans l’épreuve eu 100m marque le début de sa rédemption aux yeux des Canadiens et le point de départ de son trajet vers la gloire. Il égale le record du monde au 100 verges sprint en 1966 avec un temps de 9,1 secondes. Son incroyable retour se poursuit alors qu’il s’empare de la médaille d’or dans la course du 100 verges aux Jeux du Commonwealth en 1966, ainsi que d’une autre médaille d’or à l’épreuve du 100m aux Jeux Panaméricains en 1967. Pendant qu’il fracasse les records du monde sur piste, Harry étudie aussi pour sa maîtrise en Éducation physique. Après s’être classé septième aux Olympiques de 1968, il se retire de la compétition et dévoue sa vie à la promotion et à l’administration du sport amateur pour la jeunesse canadienne. Il est nommé pour travailler sur le programme national de la santé et du sport amateur en 1968, et s’embarque l’année suivante pour une « tournée de démonstration sportive » avec un groupe d’athlètes afin de promouvoir le sport dans les écoles secondaires à travers le pays. Harry est catégoriquement inflexible quant à l’implication des jeunes dans le sport. Au début des années 1980, il dirige le Premier’s Sport Award Program en Colombie-Britannique, un programme financé par la province dont l’objectif est de hausser la participation aux sports parmi les élèves de niveau élémentaire. Il met son expérience en compétition aux États-Unis et à travers le monde au profit de l’amélioration du statut du sport amateur au Canada. Pour son travail remarquable, il est fait Officier de l’Ordre du Canada en 1970. Pour ses exploits athlétiques exceptionnels, Harry Jerome est nommé l’Athlète masculin du XXe siècle de la Colombie-Britannique.