Même s’il était plus plausible de voir le Dr Jean Grenier porter un sarrau de laboratoire plutôt qu’un leotard en élasthanne, il est en grande partie responsable du succès du Canada en patinage de vitesse au cours des dernières décennies. Le Dr Grenier, coroner en chef pour la province de Québec, porte initialement attention à la discipline lorsque ses enfants s’y mettent. À la réalisation que le Québec n’a aucun organisme de patinage de vitesse, le Dr Grenier aide à fonder le Club de patinage de vitesse de Sainte-Foy en 1969 et devient président fondateur de la Fédération de patinage de vitesse du Québec. Par son inlassable travail administratif, le Dr Grenier joue un rôle prépondérant dans l’érection des structures qui généreront des patineurs de vitesse de renommée mondiale tels que Gaétan Boucher et Sylvie Daigle. Membre exécutif de l’Association canadienne de patinage de vitesse à compter de 1972, et son président en 1976 et 1977, il est aussi directeur du Comité olympique canadien et représentant du Canada à l’Union internationale de patinage. Il occupe de plus le poste de président du Comité pour le patinage de vitesse sur courte piste de l’Union internationale de patinage. La présence du Dr Grenier se fait grandement sentir lors de compétitions olympiques. Il agit comme Chef du Mission adjoint pour l’équipe du Canada aux Jeux Olympiques de 1984 à Sarajevo, et Chef du Mission aux Jeux de Calgary en 1988. Il est aussi membre du Conseil d’organisation des Olympiques de Calgary ainsi que porte-parole pour la présentation de la candidature de la Ville de Québec pour les Jeux de 2002. L’apogée de sa carrière sera peut-être à l’échelle de l’organisation des Championnat du monde, où il jouera un rôle clé au sein pour la tenue de nombreux événements dont le Championnat du monde junior en 1978, le Championnat du monde sur courte piste en 1979, le Championnat du monde féminin en 1981 et les Championnats du monde au printemps de 1987. Le couronnement de son héritage est l’inclusion du patinage de vitesse sur courte piste comme épreuve olympique à Albertville en 1992. Il travaille de façon acharnée pour obtenir le statut de démonstration à Calgary et son succès auprès du public conduit à sa reconnaissance par le Comité international olympique en avril 1989.