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Membre intronisé

Membre du Panthéon

RAY BOURQUE

Intronisé en 2011

Détails membres

Date de naissance: Le 28 décember 1960
Lieu d'origine: Montréal, Québec
Sport: Hockey sur glace
Catégorie: Athlète

Faits saillants

2001

La Coupe Stanley

2004

Est intronisé au Temple de la renommée du hockey lors de sa première année d’éligibilité

Hall of Famer RAY BOURQUE
Sport

Biographie

Le 9 juin 2001 : sur la glace, au Centre Pepsi à Denver, Joe Sakic, capitaine de l’Avalanche du Colorado, soulève la Coupe Stanley, célébrant le championnat de la LNH remporté par son équipe. Ce qui est arrivé par la suite a été applaudi autant à Denver qu’à Boston, et aussi par tous les partisans du hockey.
Sakic a remis la Coupe à Raymond Bourque, qui touchait pour la première fois le plus convoité des trophées au hockey sur glace. Après 1612 matchs en saison régulière et 214 en séries éliminatoires disputés au cours d’une carrière de 22 années dans la LNH, cette récompense lui appartenait enfin. Aucun joueur n’avait travaillé autant pour la Coupe et ne la méritait davantage.

Choisi au 8e rang du repêchage par les Bruins de Boston en 1979, Raymond Bourque a joint les rangs professionnels à la suite d’une carrière hors de l’ordinaire chez les juniors à Sorel et à Verdun, dans la Ligue junior majeure du Québec. D’avoir compté un but contre les Jets de Winnipeg lors de son tout premier match dans l’uniforme des Bruins  n’a surpris personne. Il a conclu magistralement sa première saison en recevant le trophée Calder à titre de recrue de l’année de la LNH et il inscrira 410 buts au cours de sa carrière, le plus grand nombre jamais marqué par un défenseur. Au cours de sa longue et brillante carrière, Raymond Bourque a mérité le trophée Norris, remis au meilleur défenseur de la LNH, à cinq reprises.

Endossant le chandail numéro 7 à ses débuts avec les Bruins, il a abandonné ce numéro lorsque celui-ci fut retiré, en 1987, en l’honneur du légendaire Phil Esposito. Au cours de la cérémonie, Raymond Bourque a soulevé le chandail qu’il portait pour révéler deux numéros 7 sur un second chandail. Une nouvelle ère s’amorçait pour le numéro 77.

Au cours de ses 21 saisons à Boston, il a réalisé l’impossible... soit de faire oublier, aux partisans des Bruins, un autre défenseur légendaire, un certain Bobby Orr. Le numéro 77 pouvait faire tout, et ce, à tous les matchs! Il dominait le jeu offensivement et défensivement à partir de sa position à la ligne bleue comme peu l’avaient fait auparavant et comme peu l’ont fait depuis.

En plus de son solide jeu défensif, il était un habile fabricant de jeux et possédait un lancer précis. Lors du match annuel des étoiles de la LNH, auquel il a pris part chaque année où ce match a eu lieu au cours de sa carrière, Raymond Bourque a souvent remporté la compétition de précision de tirs au but.

Plusieurs fois au cours de son séjour avec les Bruins, Raymond Bourque est venu près de goûter au champagne dans la coupe de Lord Stanley, alors que Boston a continué d’ajouter à son record de participation consécutive aux séries éliminatoires par une équipe professionnelle d’Amérique du Nord. À la fin de sa carrière, alors que ses chances d’aspirer à la Coupe avec les Bruins diminuaient, il s’est joint à l’équipe du Colorado. Bien qu’il n’ait joué pour cette équipe que durant une saison et demie, son étoile a brillé tout autant, atteignant son apogée lors de la campagne du Colorado durant les séries finales de 2001. Il a inscrit le but de la victoire lors d’un des matchs contre les Devils du New Jersey, dans une série qui s’est rendue au 7e match. Dans toute l’histoire de la Coupe Stanley, Bourque est celui qui a patienté le plus longtemps avant de savourer l’ultime victoire et c’est survenu lors de son dernier match. Il a toujours été un gagnant et il a conclu sa carrière avec le titre de champion.

Nul n’a été surpris en 2004 lorsque celui qui a occupé le plus longtemps le poste de capitaine chez les Bruins a été intronisé au Temple de la renommée du hockey lors de sa première année d’éligibilité.

Comme il se doit, son chandail numéro 77 est suspendu dans les hauteurs des arénas de Boston et Denver.