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Membre intronisé

Membre du Panthéon

LINDA THOM

Intronisé en 1992

Détails membres

Date de naissance: Le 30 décembre 1943
Lieu d'origine: Hamilton, Ontario
Sport: Pistolet
Catégorie: Athlète

Faits saillants

1970-75, 82-83

Championne nationaux féminins de tir au pistolet

1973

Championnat des Amériques inaugural, a gagné les épreuves féminines de tir au pistolet à air et de tir au pistolet de compétition

1984

 Jeux olympiqes de Los Angeles  - une médaille d’or olympique au tir au pistolet 

Le Trophée Velma Springstead de l’Athlète féminine par excellence au Canada

1985

Est nommée membre de l’Ordre du Canada

Hall of Famer LINDA THOM
Sport

Biographie

Ses qualités de Cordon Bleu et son plaisir d’être mère pourrait mener à des suppositions très stéréotypées sur Linda Thom. Pourtant, la toute première femme à remporter une médaille d’or olympique au tir au pistolet et, pendant longtemps, une porte-parole de l’équité athlétique chez les femmes, aura passé la totalité de sa carrière sportive à confondre les stéréotypes. Bien qu’elle soit native de Hamilton, Linda grandit à Ottawa, fille d’un compétiteur de tir à la carabine au Bisley. Elle commence assez tôt, elle aussi, à participer à des compétitions de tir à la carabine. En 1969, elle se tourne vers le tir au pistolet et se taille rapidement une place sur la scène du tir de compétition. En 1970, elle remporte le premier de six championnats nationaux féminins de tir au pistolet consécutifs et fait partie de l’équipe canadienne aux championnats du monde quadriennaux. Elle participe aussi aux championnats du monde de 1974 et de 1982. Lors des championnats du monde de 1970, elle termine sixième dans l’épreuve féminine de tir au pistolet à air, et neuvième à chacune des épreuves féminines de tir au pistolet de compétition (aujourd’hui le pistolet sport) et de tir au pistolet standard (dorénavant plus un événement international féminin). En 1973, Linda concoure au Championnat des Amériques inaugural, gagnant les épreuves féminines de tir au pistolet à air et de tir au pistolet de compétition. De 1972 à 1975, elle et son mari habitent Paris. À cette époque, Linda prend des cours de cuisine à la célèbre école Le Cordon Bleu. À son retour au Canada, elle poursuit son entraînement culinaire et met sur pied une entreprise de traiteur tout en élevant une famille. Sa carrière sportive est mise au rancard de 1976 et 1982, mais tout change en mars 1982 quand le CIO annonce que les épreuves féminines de tir au pistolet sont dorénavant incluses au programme olympique des Jeux de Los Angeles de 1984. Elle réintègre la scène sportive avec comme objectif l’or olympique. Elle s’entraîne rigoureusement, concoure à travers le monde, et fait preuve d’un remarquable forme. Elle réclame à nouveau le championnat canadien en 1982 et le défend avec succès en 1983. Lors des Jeux panaméricains à Caracas en 1983, Linda s’empare d’une médaille d’argent et d’une de bronze. Elle rafle la palme au Zurich International Matchweek en 1983 et en 1984, et lors d’une compétition internationale à Cuba, réclame une médaille d’argent après une dramatique épreuve de tir éliminatoire contre le Soviétique détenteur du record du monde, où elle tire quinze coups consécutifs dans le mille. Le jour de l’ouverture des Jeux de Los Angeles, elle réalise finalement son rêve olympique. Elle fait mouche à treize reprises avec son quinze coups et, quand son quinzième coup s’avère plus près de la cible que celui de l’Américaine Ruby Fox, elle s’empare de la première médaille d’or de l’histoire en tir au pistolet féminin. Sa victoire marque de plus la première médaille d’or canadienne depuis 1968, la première pour un athlète individuel depuis 1956, et la première médaille d’or remportée par une Canadienne depuis 1928. Son exploit est récompensé par le Trophée Velma Springstead de l’Athlète féminine par excellence au Canada. En 1985, elle est nommée membre de l’Ordre du Canada. Elle remporte un autre championnat canadien en 1985. Elle commence aussi à promouvoir l’inclusion des épreuves féminines parmi les compétitions de tir aux Jeux du Commonwealth, défiant les stéréotypes selon lesquels le tir au pistolet « manque de dignité ou n’est par convenable » pour les femmes. Des blessures l’obligent toutefois à prendre sa retraite en 1987.