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Membre intronisé

Membre du Panthéon

PHIL MARCHILDON

Intronisé en 1976

Détails membres

Date de naissance: Le 25 octobre 1913
Lieu d'origine: Penetanguishene, Ontario
Date du décès: Le 10 janvier 1977
Sport: Baseball
Catégorie: Athlète

Faits saillants

1939-1950

Record de carrière:  68 victoires,75 défaites et une moyenne de 3,93 points mérités

Hall of Famer PHIL MARCHILDON
Sport

Biographie

Les récits de dévouement et de persévérance athlétiques en dépit d’obstacles physiques sont de nos jours des légendes sportives courantes. Cependant, l’histoire de Phil Marchildon est bien différente. Les obstacles auxquels il est confronté sont plus tortueuses que celles de la plupart des athlètes et son retour, par conséquent, d’autant plus inspirant. Originaire de Penetanguishene en Ontario, Phil commence à lancer localement en 1932 alors qu’il n’est qu’adolescent. Son talent est remarqué par des promoteurs de baseball et il se retrouve bientôt dans le Nord de l’Ontario à lancer pour les équipes de l’industrie minière. Il entre chez les professionnels à l’âge de 26 ans et se joint aux Maple Leafs de Toronto de la Ligue internationale, où il lance pendant deux ans avant une brève épisode à Cornwall, en Ontario, pour la ligue Can-Am aujourd’hui disparue. Vers la fin de la saison de 1940, son contrat est acheté par les Athletics de Philadelphie, à cette époque encore sous la direction du légendaire Connie Mack et fait ses débuts en ligue majeure le 22 septembre. En 1941, Phil se distingue déjà comme un membre régulier de la rotation des lanceurs partants des Athletics. Leur confiance en lui est récompensée en 1942 quand il mène une saison révolutionnaire. Il termine avec une fiche de 17-14, le troisième plus haut total de matchs remportés de la Ligue américaine, dans une équipe qui termine en dernière place avec seulement 55 victoires. Phil Marchildon frappe simplement son rythme. Toutefois, comme de si nombreux athlètes à cette époque – sans compter les Canadiens ordinaires – il voit sa carrière interrompue par la Deuxième Guerre mondiale. Il est appelé dans l’Aviation royale canadienne comme mitrailleur de queue à bord d’un bombardier de Halifax, et complète avec succès 25 missions à travers l’Europe avant d’être descendu. Capturé par les Allemands, il est détenu pendant tout le reste de la guerre dans le tristement célèbre camp de concentration de Stalag Luft III. Phil demeure en captivité jusqu’à ce que le camp soit libéré par les Forces alliées le 2 mai 1945. En dépit du fait qu’il rejoint les Athletics brièvement à la fin de la saison 1945 (ne lançant que onze tours de batte), il joue sa première saison entière en 1946. Comme on pouvait s’y attendre, étant donné sa rude épreuve, il se démène pour sa santé physique et avouera plus tard qu’il aura passé l’hiver suivant à tenter de refaire les forces de ses jambes en ski. L’entraînement fait des miracles. Il revient à Philadelphie pour 1947 et lance la meilleure saison de sa carrière. Il termine avec une fiche de 1909, le deuxième en victoire dans la Ligue américaine derrière le joueur étoile Bob Feller et, ce qui est d’autant plus remarque vu l’état de sa santé en 1945, il finit troisième de la Ligue américaine pour les parties entamées et les manches lancées. Durant le match le plus mémorable de la saison, il joue une partie parfait avec deux retraits sur le huitième lancer alors que Ken Keltner de Cleveland fait une passe gratuite sur un lancer de 3-2. Il perd sa partie sans point ni coup sûr au neuvième lancer, avant de conclure avec le meilleur match complet d’un coup sûr de sa carrière. Après une saison difficile en 1948, Phil Marchildon commence à éprouver des difficultés avec son bras de tir. Il est dispensé par les Athletics et lance brièvement pour les Red Sox de Boston en 1950 avant de mettre fin à sa carrière dans la ligue majeure. Il entame 162 parties dans les ligues majeures, finissant avec un bilan de carrière de 68 victoires sur 75 défaites et une moyenne respectable de 3,93 points mérités. Il aura passé la majorité de sa carrière dans la ligue majeure avec les Athletics, une équipe résolument médiocre qui finissait rarement mieux qu’en huitième place dans la Ligue américaine de huit équipes. Malgré tout, il se classe à deux reprises, en 1942 et en 1947, parmi les dix finalistes du prix du Joueur le plus utile à son équipe de la Ligue.