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Membre intronisé

Membre du Panthéon

PHIL ESPOSITO

Intronisé en 1989, 2005

Détails membres

Date de naissance: Le 20 février 1942
Lieu d'origine: Sault Ste. Marie, Ontario
Sport: Hockey sur glace
Catégorie: Athlète

Faits saillants

A gagné le trophée Art-Ross à cinq reprises

1970, 1972

A gagné deux Coupe Stanley avec les Bruins 

1970-71

A inscrit pas moins de 76 buts et totalise 152 points pour établir de nouveaux records dans un saison

Hall of Famer PHIL ESPOSITO
Sport

Biographie

Phil Esposito n’est pas le patineur le plus élégant ni celui qui excelle à manier la rondelle ou qui accepte la défaite avec grâce, mais il est sans contredit le marqueur le plus opportuniste de son époque et une source d’inspiration pour ceux qui évoluent avec lui. Sa carrière début à Chicago avec les Blackhawks où il évolue durant quatre saisons au milieu des années 1960. Au cours de l’été 1967, dans une transaction qui sera considérée comme l’une des plus marquantes de l’histoire, il passe aux Bruins en compagnie de Ken Hodge et Fred Stanfield pour les services de Pit Martin, Gilles Marotte et de Jack Norris. À son arrivée avec les Bruins, une équipe qui croupissait dans les bas fonds du circuit avant l’arrivée de Bobby Orr en 1966, Espo déclare que l’équipe se taillera une place en séries à sa première saison, remportera une série l’année suivante et gagnera la coupe Stanley dans trois ans. Le temps démontrera que l’arrogance d’Esposito sera une prédiction qui se réalisera comme s’il en avait écrit le scénario. À sa première campagne dans l’uniforme des Bruins, Esposito connaît la meilleure saison de sa carrière avec une récolte de 35 buts et mène la LNH avec 49 mentions d’aide. Bien qu’impressionnantes, ces statistiques sont modestes en comparaison de ce que Espo réussira au cours des saisons à venir. L’année suivante, il revient avec 49 filets et mène une fois de plus le circuit au chapitre des aides avec 77. Lors de la troisième saison, qui se conclura avec la conquête de la coupe Stanley, il inscrit pas moins de 76 buts et totalise 152 points pour établir de nouveaux records dans ces deux catégories. C’est à Esposito que l’on doit le terme « enclave » qui se veut son endroit de prédilection pour marquer la majorité de ses buts. Imposant et surtout très précis, il se gare à environ six mètres devant le gardien et de cette position, il mitraille le but dès que la rondelle se pose sur la lame de son bâton. La méthode est efficace et ne laisse aucune chance au gardien et aux défenseurs adverses. Ses compagnons de trio, Ken Hodge et Wayne Cashman, excellent à soutirer la rondelle des coins de patinoire pour la refiler à Espo qui remplit littéralement le filet adverse à sa guise. Ses capacités de marqueur lui valent, bien sûr, une invitation au camp d’entraînement de l’Équipe du Canada pour la Série du Siècle en 1972. Comme tous ses coéquipiers, il se présente au camp confiant mais en piètre condition physique. Mais son leadership, autant que les buts héroïques de Paul Henderson, permettra au Canada de réussir l’une des plus spectaculaires remontées de l’histoire du hockey. La contribution d’Esposito ne se limite pas aux buts qu’il enfile. Au terme du quatrième match de la Série, à Vancouver, Phil Esposito, en entrevue avec Johnny Esaw, livre sa façon de penser aux amateurs de hockey du Canada qu’il fustige publiquement pour leur comportement et leur manque d’appui. Les résultats sont visibles dans les gradins alors que des milliers de Canadiens assistent aux quatre derniers matchs à Moscou et encouragent leur équipe à la victoire. Esposito connaît trois autres années étincelantes avec les Bruins, mais au début de la saison 1975-1976, il est une fois de plus impliqué dans une méga-transaction qui l’envoie, avec le défenseur Carol Vadnais, aux Rangers de New York en retour de Brad Park, Jean Ratelle et Joe Zanussi. Le grand Phil connaît quatre bonnes saisons avec les Rangers mais ses performances et sa passion pour le hockey diminuent, si bien qu’au milieu de la saison 1980-1981 il décide d’accrocher ses patins. Un départ pour le moins inusité pour un futur membre du Temple de la renommée du hockey. Mais l’héritage d’Esposito et la place qu’il occupe dans l’histoire du hockey et la culture canadienne sont indéniables. En carrière, il enfile 717 buts et 1 590 points ce qui, dans chacun des cas, le placent au second rang dans l’histoire, derrière le vénérable Gordie Howe. Espo grave aussi son nom sur la coupe Stanley à deux occasions et est voté Joueur par excellence par les joueurs de la LNH autant de fois. À cinq reprises il remporte le trophée Art-Ross en plus de faire partie de la première Équipe d’étoiles six fois.